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Aladin sur la rampe du déploiement

Un des plateaux TV organisés par Bioline (InVivo) et La Factory (NGPA) a rassemblé, autour de la plateforme Aladin (de g. à dr.), Frédéric Chleffer directeur offre et innovation d’EMC2, Annick Taulet, directrice marketing et distribution agricole d'Arterris, et Rodolphe Coquillard, directeur général d’Aladin.farm, sous l’animation de Sophie Voinis.

Passée à une nouvelle étape de diffusion depuis l’automne dernier, la plateforme e-commerce d’agrofourniture et de services Aladin va voir sa base enrichie, à l’avenir, avec les produits de nutrition animale.

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« Aladin est sans équivalence sur le marché en permettant de centraliser toutes les commandes de la coopérative passées par les agriculteurs et/ou les technico-commerciaux sur l’ensemble des métiers de l’approvisionnement », affirme Rodolphe Coquillard directeur général d’Aladin.farm (groupe InVivo), plateforme de vente de produits et de services agricoles des coopératives et de leurs filiales négoces, lors d’une conférence au Sia 2025.

Développé aujourd’hui en engrais, phytos, semences et aussi agroéquipement, cet outil va être élargi à l’avenir aux produits de nutrition animale, « dans le meilleur des cas en 2026 », précise Rodolphe Coquillard.

Utilisée par 13 groupes coopératifs

Née en 2020, la plateforme Aladin a été travaillée à ses débuts avec neuf coopératives adhérentes à InVivo. Aujourd’hui, elles sont 13 coopératives et leurs filiales à l’avoir adoptée, soit dix-sept entités au total, dont tout dernièrement Arterris, qui l’aura déployée d’ici cet été.

« En juillet prochain, nous allons ouvrir les portes du magasin Aladin avec le maximum de produits possibles : protection des plantes, nutrition des plantes, semences et, également, les services. Et comme nous sommes très ambitieux, nous avons décidé d’ouvrir aussi sur la partie agroéquipement », détaille Annick Taulet, directrice marketing et distribution agricole de la coopérative Arterris, intervenant également à la conférence.

Un coût revu largement à la baisse

Les rangs des utilisateurs d’Aladin sont appelés à s’étoffer puisque cette plateforme est passée à une phase de déploiement depuis octobre dernier. « L’outil est clairement éprouvé et fiable, et donc prêt pour être déployé. Nous allons rencontrer les coopératives affiliées à InVivo pour le leur présenter », ajoute Rodolphe Coquillard.

Le coût de ce service digital a été largement revu à la baisse pour le rendre justement accessible à un plus grand nombre de coopératives. « Ce n’est plus un frein à ce jour ; ce coût est fonction, bien sûr, de la taille de l’entreprise et du taux de digitalisation des commandes. »

Un facteur de proximité

Cette plateforme va au-delà d’une simple fonctionnalité de commande, puisqu’elle véhicule de l’information et permet à l’agriculteur de visualiser les stocks à l’instant t dans son dépôt. C’est même « un facteur de proximité, souligne Frédéric Chleffer, directeur offres et innovations d’EMC2, une des coopératives qui a participé dès le début à la mise en œuvre d’Aladin. Les agriculteurs peuvent naviguer sur cette vitrine et venir ensuite solliciter le technicien sur certains sujets. »

Pour sa part, Annick Taulet estime que la digitalisation de la commande « n’éloigne pas les agriculteurs de leur magasin et amène plutôt du flux car ils peuvent voir quel magasin a le produit ou pas ». Tout en remerciant les coopératives fondatrices « qui ont essuyé les plâtres ». Et qui sont prêtes, comme le précise Frédéric Chleffer, « à échanger pour expliquer en toute transparence cet outil qui répond aux principales attentes. Aussi, il ne faut pas hésiter à solliciter des présentations. »

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